Essais sur les liants et sur les chapes

LABexperts a acquis une solide expérience dans la caractérisation des liants et des chapes :

• Ciments, clinkers
• Cendres volantes
• Laitier de haut fourneau
• Addition calcaire
• Addition siliceuse
• Métakaolin
• Fumée de silice
• Anhydrite
• Chapes ciment
• Chapes anhydrite
• Etc.

Les essais possibles sur liants sont nombreux. Les essais chimiques permettent de quantifier des éléments liés à la composition du liant. Ils comprennent par exemple la teneur en chlorures, en chrome VI, en sulfates, etc, Ils sont en général exprimés en pourcentage ou en partie par millions. Les essais physiques font intervenir des grandeurs physiques tels que la longueur, la température, la force, le temps. Ils comprennent par exemple la taille des particules, la chaleur d’hydratation, la résistance à la compression, le temps de prise, etc.

Ces essais peuvent être réalisés de manière régulière, dans le cadre d’une exigence normative ou d’un plan de contrôle, ou ponctuelle, dans le cas où une anomalie est constatée ou pour les besoins d’une étude.

Les essais liés à la résistance à la compression font l’objet d’une attention particulière car ils se révèlent sensibles aux conditions d’essais. Notre laboratoire a su développer un savoir-faire et s’équiper pour atteindre des performances élevées dans ce domaine (malaxeur CAD, table à chocs 3R, enceinte Climat, presse Quantum 3R). La participation à des essais interlaboratoires et la mise en place de contrôles internes réguliers permettent de s’assurer que l’ensemble de la chaine d’essai contribue à atteindre la fiabilité demandée.

Les essais liés aux chapes incluent également une vérification de son comportement à l’état frais, tel que l’étalement initial et son évolution pendant la durée d’utilisation.

Qualité

La réaction du ciment avec l’eau, la réaction d’hydratation, est comme toute réaction chimique sensible à la température. C’est pourquoi la température du laboratoire et la température de conservation des éprouvettes de mortier doivent être réglée à une température précise : 20°C. Cette convention permet de comparer des résultats obtenus par différents laboratoires. En effet, la réaction d’hydratation sera nettement accélérée à température élevée ou ralentie s’il fait froid. A long terme, il a été prouvé que les résistances varient en fonction de la température subie par le mortier ou le béton lors de la gâche. Une température élevée entraînera une baisse des résistances alors qu’une température basse permettra de les augmenter.